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Mars 2013
Depuis hier soir, lundi 11, il neige à la Ville Heleuc. J'en profite pour me promener sous la neige, prendre quelques photos et mesurer avec le gps une nouvelle promenade un peu plus long que les autres.
La neige colle sous les pieds, il ne fait pas très froid, mais c'est un plaisir de voir la campagne transformé et se couvrant de blanc.
La balançoire pneu attend les enfants, le labyrinthe a été parcouru par des lièvres et des biches, le long de l'étang de Beaulieu les branches se reflètent dans l'eau et lune poule d'eau nage au loin. Les feuilles de houx se chargent de neige, tout comme les ajoncs, et moi aussi d'ailleurs.
Le lit s'est couvert d'un drap blanc - la neige passe même sous les sapins ! En sortie de la forêt le chemin monte après le hangar à copeaux. Il suit l'ancien talus qui limitait le chemin creux au moulin. Ca fait bien longtemps qu'il n'existe plus, mais c'est à peu près au niveau de notre belvédère qu'il a du se trouver. Le chemin continue et redescend, pour atteindre la piscine il faut des bottes !
Le niveau de l'eau a drôlement monté ! L'échelle est-elle a la dérive ? Pas de martin pécheur en vue, alors je continue le long de la terrasse aux pommiers vers le cadre ou presque, parce qu'avant d'y arriver je monte pour sonner le gong près du hêtre rouge - est-ce que quelqu'un l'entend ? Allez, je poursuis, le long de l'arbre aux fruits d'or jusqu'au croc-temps transformé en croc-neige, je reprends le chemin d'Obélix, puis bifurque vers le miroir aux fées.
Les trois chouettes veillent fidèlement sur les chemins, mais les korrigans se terrent sous la neige, au point que j'ai du mal à les retrouver. Attention au virage, et me voilà le long de la forêt des sapins, je passe les balançoires jumelles, et je remonte pour traverser le chemin d'Obélix, la forêt de l'écureuil et les tranches de sapin suspendus - enfin, il y en a beaucoup qui n'ont pas résisté au dernier coup de vent et se trouvent par terre - il va falloir réparer ! Maintenant le labyrinthe - j'hésite, mais finalement je décide d'aller jusqu'au centre - que de traces de lièvres je croise ou longe - ça doit leur plaire comme aire de jeu ! Un kilomètre plus tard me voici à la sortie et je poursuit jusqu'à la barrière, je traverse la route et m'enfonce sous les ronces. Mais bientôt je dois faire demi-tour parce que le ruisseau déborde, tout est inondé. Je remonte le long des futurs champs de fleurs - tient il y a déjà des jonquilles, je passe la chaufferie, et me voilà de retour.
4.53 km en 1:58;25 avec une moyenne de 2.29 km/h - c'est vrai que j'ai pris mon temps ! 51 m de dénivellé et 345 calories de brulés. Peut-être que tout ça est visible ici, essayez donc de cliquer ici. Il ne reste plus qu'à préparer une fiche "jeu de piste" et vous pourrez essayer de suivre mes traces.
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Commentaires
coucou grand-mère
belle ballade, chez nous il fait beau
la neige n'aurait pas tenu !
bisou MIRKO.